Lilac Wind

Lilac Wind Levrier Ecossais

Levrier Ecossais

Ad Vitam Aeternam

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Lilac Wind Ungarehi s'en est allée au jardin du silence.

Lilac Wind Ungarehi s'en est allée au jardin du silence.


Ungaretti devait être son nom, mais j'avais écrit les deux "t" unis par une barre horizontale que le scribe de la Société Centrale Canine avait transcrit en "h"; Ungarehi fût donc son nom. Elle tenait à chaque phonème de son patronyme et il était vain de l'apostropher d'un bref "Unghi", ou de l'invectiver d'un rageur "Réhi", seul son nom entier, Un-ga-ré-hi, la concernait et souvent l'on riait en s'en voulant de l'avoir baptisé de ces quatre interminables syllabes. 


Au poète italien Giuseppe Ungaretti, je souhaite emprunter deux vers pour accompagner notre singulière Ungarehi. 


L'inesprimibile nulla,


Il dondolo del vuoto, 


L'inexprimable rien,


Le balancement du vide, 


Voilà ce que nous ressentons ce soir. 


Le 14 décembre 2011.

Sister Jauféa of Muma nous a quitté.

Sister Jauféa of Muma nous a quitté.

Tôt ce matin du 30 Octobre 2011, notre Jo est partie. Son grand coeur affolé battant la chamade, l'heure était venue de rendre les armes car elle se battait depuis quelques semaines et de rendre l'âme qu'elle avait fort belle.


Son préfixe sororal nous avait permit d'accorder son nom à l'initiale "S" dévouée aux natifs de l'an 2001. Sister, ce mot a dépassé le rappel au lien utérin qui unissait Jauféa à notre première deerhound R'ihafia. Il a atteint une dimension, un sens, que nous sommes réticents à accorder à tout autre chien que Jauféa.


Elle aimait bien à la fois l'homme, et l'oiseau, et la bête. Sans doute priait-elle bien, à sa manière, veillant bien sur tous. 


 


Nous souhaitons lui offrir l'épitaphe que Karen Blixen avait choisie pour Denys Finch-Hatton, ces vers extraits de "The Rime of the Ancient Mariner" de Samuel Taylor Coleridge.


"He prayeth well, who loveth well, both man and bird and beast."

 "Il prie bien, celui qui aiment bien à la fois, l'homme et l'oiseau et la bête."


 


NB; -ihafia est l'acronyme de la première phrase du roman "Out of Africa" de Karen Blixen, "I had a farm in Africa"


  -Jauféa est l'acronyme de la traduction française, "J'avais une ferme en Afrique"



 

Bonsoir tristesse

Bonsoir tristesse

Triste après-midi, le 9 novembre 2010, la "iouf" a filé à l'écossaise.



Voici son épitaphe: "R'ihafia, of Muma. Fit son apparition en 2000, avec une mince silhouette, "Bonjour gaieté", qui fut un scandale mondial. Sa disparition, après une vie et une oeuvre également agréables et bâclées, ne fut un scandale que pour elle-même."


(Tendre pillage de l'adorable épithaphe que Françoise Sagan s'était offerte...)


Caroline dit si joliment, "Depuis le départ de ihafia, j'ai perdu mon ombre."


Merci à toi, notre Gilou, son éleveur, pour tout le bonheur que "ihafia" nous a donné.
Nous t'embrassons tendrement car nous devinons que cela pince aussi ton coeur.


Autant de Mercis à tous ceux, amis, juges, éleveurs et autres passionnés, qui l'ont appréciée, aimée, adorée,  
Caroline et Florent.